mardi 23 août 2016

La musique célébrée à Lubumbashi sous le thème « La musique plus forte que ... » A l’initiative de Manus Asbl, s’est jointe la volonté du Bureau Wallonie-Bruxelles

Les artistes musiciens de Lubumbashi, de Kolwezi et de Likasi, ont célébré  ensemble durant trois jours, la Fête de la musique. Sous le patronage du Ministère provincial de la Culture et des Arts, bénéficiant du soutien du Bureau Wallonie, l'Asbl Manus a organisé une série de concerts les 21, 22 et 24 juin 2016 dans 7 sites des communes de Lubumbashi.Lors de la première journée, la caravane des musiciens est partie de l'auberge de l’Asbl Manus, a exécuté 6 mini-concerts dans les six communes, avant de chuter sur le croisement des avenues Sandoa et Maniema (siège du Bureau Wallonie-Bruxelles) pour un grand concert populaire.
 Sous l’inspiration du thème 2016 de la Fête de la musique,  le 22 juin, un concert a été livré au bénéfice des enfants en rupture familiale du Centre Bakandja. En plus de leurs prestations scéniques, les artistes ont fait des  dons au Centre ; des biens en nature : vêtement, livres, fournitures scolaires, instruments de musique, ...
Pour clôturer ces festivités, une troisième production a eu lieu le 24 juin au Complexe Omnisport Kiwele. Sur le podium, les artistes se sont succédés avec leurs titres – phares, mettant pratiquement en émois le public venu nombreux.
Grâce à l'appui du Bureau Wallonie-Bruxelles, ces trois journées ont permis à la ville de Lubumbashi de vibrer au rythme de la musique comme jamais elle ne l’avait vécu. Pour cette année, la musique a été plus forte que … tout. 

lundi 15 août 2016

" Racontes-moi ta ville " c'est le thème choisit pour la deuxième édition du Festival de courts métrage de Lubumbashi dénommé KIDOGO KIDOGO.

Ce festival  s’est présenté sous forme d’un concours de courts métrages  organisé par l’ASBL DL Multimédia avec  le soutien du  Bureau Wallonie-Bruxelles du 8 au15 juillet 2016. Six projections ont eu lieu durant les six jours du festival dans quatre sites de la ville de Lubumbashi : le Centre Arupe, le Centre de Jeunes de la Katuba,   le Centre d’Art Waza et l’espace Unyanga.
Les participants y ont présenté leurs films selon les critères définis par les structures organisatrices. La particularité de cette deuxième édition était que les films ont été cotés par le public dans les catégories meilleur classique, meilleur reportage et prix du public. Le festival n'a pas connu seulement la diffusion des films mais également des ateliers d’échanges autour des différents aspects du cinéma tels que l’écriture de scénario. A l’issu de ce festival, le prix spécial a été remporté par le cinéaste Lushois Patrice LONGO, un succès réaliser grâce à la performance de son film « décompte final 1 et 2 », film réalisé à Lubumbashi. Le réalisateur s’est inspiré de la vie de tous les jours et dénonce les mœurs négatives de la société. ce prix est une formation en master class cinéma. 
Le cinéaste   lauréat du jury s’est dit honoré par ce prix qui celui d’une formation en master cinéma class, car c’est la première fois qu’il a participé à un concours cinématographique. Dans la catégorie fiction, le prix a été remporté par le cinéaste, Jackson BUKASA, celui du meilleur reportage a été décerné au journaliste Ray TAMBWA et le prix du meilleur film NTIC a été gagné par le réalisateur Patient KIKOLA, alors que le prix du public a été décerné au réalisateur Maurice KIBANGU avec son film « un professeur aventurier dans une école de mon quartier ». En termes de récompenses, ces lauréats ont tous reçus des kits DSTV et STARTIMES. Pour décerner le prix, le jury s’est basé sur les critères de la qualité de l’exposé, du respect de timing, de la qualité de l’image, du son et de l’écriture du scénario.
DL Multimédia est une ASBL qui travaille pour la création artistique dans le domaine du cinéma, de l’audiovisuel et de la communication. Elle se donne pour mission de partager et de promouvoir la production audiovisuelle et cinématographique ainsi que les nouvelles technologies de l’information et de la communication du Katanga et de la RDC.


mercredi 20 avril 2016

RJ KANIERRA VA-T-IL REMPLIR LE STADE LUPOPO?

C'est l'une des figures emblématiques de la musique Hip Hop au Katanga RJ Kanierra est en concert le 24 Avril à 14h00 au stade Lupopo de Lubumbashi.

Depuis la création en 1998 du groupe Casse-têtes, RJ Kanierra est devenu une véritable star au Katanga, où ses concerts rassemblent un immense public. S’il reste fidèle à sa région, il a su s’imposer dans le monde du rap congolais où il a enthousiasmé le public à maintes reprises.
RJ Kanierra réussit le tour de force de produire un rap à la fois festif et engagé, où il fustige les maux de la société sur un rythme rotatam de son invention, qui mêle influences hip-hop, afro, pop et rumba dans un jeu de temps et contre-temps. Sur scène, ses chorégraphies élaborées et son charisme naturel déchaînent les passions du public qui le surnomme Werrason, l'artiste l’a démontré lors de sa dernière tournée en Afrique centrale (Pointe-Noire, Brazzaville et Libreville).
Ce 24 Avril à 14h00 au stade Lupopo, RJ Kaniera va prester pour les bonheurs de ses fans et de tous ceux qui aiment la musique Hip-Hop. cependant, un certain nombre des questions liés à la réussite de cet historique événement émaillent encore les bouches des mélomanes Haut-katangais.
il sied de signaler qu'en titre de promotion, cet artiste a sorti une chanson intitulé "je ferais le stade" dans laquelle il exprime sa détermination à réussir ce rendez-vous qu'il a préparé deux ans durant. A travers ce concert, le musicien compte interpeller et rendre confiant les artistes musiciens du Katanga qui, selon lui ont la phobie de grande production musicale.
Un événement à ne pas manquer sous aucun prétexte.

jeudi 14 avril 2016

LUBUMBASHI, PENURIE DE FARINE DE MAIS, Maisha ni Bunga.

La pénurie de la farine de maïs (Bunga) se  pose avec acuité à Lubumbashi.
Il y a pratiquement un mois qu’un sac de 25kg de farine de maïs variait entre 10.000 et 12.500 francs congolais. Mais en l’espace de quatre semaines, le prix de ce même sac est passé à 30.000 francs congolais et avoisine parfois 35.000 francs sur le marché de Lubumbashi. Une situation qui dépasse tout intéligibilité des lushois dont la nourriture de base est le Bukari (fu fu).
A Lubumbashi (Haut-Katanga), l’opinion publique se souvient bien qu’en son temps l'ex-autorité provinciale Moise KATUMBI avait pris de mesures dites salutaires jusqu’à sommer toutes les entreprises minières à faire au moins 500 hectares de champs afin de subvenir aux besoins alimentaires de leur personnel tout en inondant aussi le marché local sans dépenser trop de devises à l’importation de la farine de maïs.
Cependant, il s’avère que l’appui que certains miniers donnent aux agriculteurs par la voie officielle leur désignée par les autorités provinciales ne respectaient pas toujours l’intention des donateurs.
Dépendance Zambienne
Cette rareté de farine de maïs sur le marché lushois s’explique selon un commerçant par le fait que la partie Sud de la province du haut-Katanga est essentiellement nourrie par des pays voisins principalement la Zambie, la Tanzanie et la République Sud  Africaine dont les politiques agricoles favorisent la constitution des stocks  et provisions pour éviter la crise de certains produits agricoles de base.
La République de Zambie connait une pénurie de la farine de maïs et de maïs graine, avait déclaré  M. Davies M. Sankwana, consul général de la Zambie dans l’ex province du Katanga, à l’issue d’un entretien avec le commissaire spécial du Haut-Katanga, Félicien Katanga Lukunga.
pour le diplomate zambien, cette situation explique la hausse du prix de la farine de  cette denrée alimentaire dans son pays  et dans la province du Haut-Katanga.
Au cours de leur entrevue, les deux personnalités ont passé en revue toute la situation socio – économique et les relations bilatérales  entre  deux pays qui sont au beau fixe.
Le consul général de la Zambie a rassuré le commissaire spécial que cette situation sera maitrisée dans un bref délai, avant de souligner que la frontière entre les deux pays n’est pas fermée. Le commissaire spécial du Haut-Katanga a remercié son hôte pour son esprit d’ouverture et de collaboration.
L’année passée, la Zambie avait su prendre toutes les dispositions en poussant davantage ses citoyens à beaucoup investir dans l’agriculture en vue d’éviter la famille que causerait la sécheresse qui s’annonçait dans la partie australe de l’Afrique par l’autosuffisance.
La secheresse en Afrique australe
La population majoritairement rurale survit grâce à l'agriculture vivrière. Mais cette année, beaucoup n'ont même pas pu cultiver leur lopin de terre.
Les prix de la nourriture, importée d'Afrique du Sud, sont en forte augmentation. Une dépendance qui aggrave encore la situation, selon Mary Njoroge, du (PAM). « Beaucoup de Basotho travaillent dans les fermes sud-africaines, de l'autre côté de la frontière. Sauf que de nombreux fermiers sud-africains sont menacés par la faillite. Donc les ouvriers reviennent, mais il n'y a rien pour eux ici », déplore-t-elle.(extrait du site de la rfi)
Nous estimons à 12 % la chute du volume des récoltes de maïs par rapport à l'an dernier», a-t-il précisé, ajoutant que «plus de gens seront en insécurité alimentaire et auront besoin d'aide humanitaire en 2016/2017».
Mercredi, le Mozambique a annoncé être en «alerte rouge» en raison de la sécheresse et prévoit ainsi le déblocage immédiat de 500 millions de meticals (9,5 millions de dollars) pour l'assistance aux personnes en situation d'insécurité alimentaire.
Le nombre de personnes en situation d'insécurité alimentaire est passé de 380 000 en janvier à près de 1,5 million, a expliqué à l'AFP Mauricio Xerimba, le directeur du Centre national pour les opérations d'urgence (CENOE).
Lubumbashi sortira t-il la tête dans l'eau?
Le gouvernement de la RDC a supprimé toutes les taxes ainsi que d’autres frais douaniers liés à l’importation et la vente du maïs dans le Haut-Katanga. Le ministre de l’Economie Bahati Lukwebo l’a fait savoir mardi 12 avril à l’issue de la réunion de travail qu’il a eue à Lubumbashi avec les opérateurs économiques de la province, les autorités provinciales et une délégation de ministres venus de Kinshasa.
Cette mesure, a souligné le ministre de l’Economie, vise à permettre aux opérateurs économiques de la province du Haut-Katanga d’importer avec facilité le maïs afin d’inonder le marché de Lubumbashi pour mettre fin à la flambée de prix de ce produit.
Comme solution à ce problème, Bahati Lukwebo a préconisé le recours à l’importation du maïs produit en Afrique du Sud.